Alors que le partenariat entre Moisson Estrie et les Jardins du Haricot magique bat son plein, un appel aux bénévoles a été lancé afin de produire 10 000 kilos de carottes.
Ces carottes seront par la suite distribuées sous forme de dépannage alimentaire, par l’intermédiaire de l’épicerie sociale de Moisson Estrie afin de lutter contre l’insécurité alimentaire.
La ferme située à Saint-François-Xavier-de-Brompton recherche des bénévoles dynamiques et en bonne forme physique.
Les coûts de production, notamment liés à la main-d’œuvre, seront ainsi limités de manière importante.
« On a besoin d’aide pour les opérations de désherbage manuel et, éventuellement, pour la récolte. Nous avons plusieurs équipements et une équipe de travail qui sème, sarcle et entretient les carottes avec des outils efficaces. Mais on n’utilise pas d’herbicides. Et comme les carottes poussent tranquillement, on n’a pas le choix de faire du désherbage manuel. Pour autant de carottes, ça prend beaucoup de main-d’œuvre », explique Matthieu Brisset, copropriétaire des Jardins du Haricot magique.
Un partenariat enrichissant
Sa conjointe, Florence Audette-Beaulieu, soutient que ce projet représente une formule gagnant-gagnant.
« L’entente avec Moisson Estrie est très sécurisante pour des producteurs qui démarrent comme nous. Le fait d’avoir une portion de la récolte vendue d’avance à un prix connu permet une meilleure gestion du risque. On ne sent pas seuls dans nos champs, mais plutôt dans un réel partenariat avec des gens qui partagent nos valeurs », a-t-elle déclaré.
Christian Bibeau, directeur de Moisson Estrie, souligne que l’organisme peut ainsi maximiser chaque dollar obtenu, tout en soutenant les Jardins du Haricot magique.
« C’est un partenaire tout indiqué pour nous. C’est une très belle ferme, avec des gens engagés. On est très content d’avoir pu tisser cette collaboration », mentionne-t-il.

M. Bibeau fait remarquer que les besoins en aide alimentaire continuent à augmenter.
« On doit donc trouver des stratégies d’approvisionnement qui sortent des sentiers battus. Il faut innover », dit-il.
Les utilisateurs du service d’aide alimentaire auront ainsi accès à des légumes frais et locaux, car la production de carottes sera préservée durant l’hiver dans une chambre froide.
« On pourra ainsi distribuer 1000 kilos de carottes par mois jusqu’en mars prochain. Les gens pourront ainsi amener des carottes de la région à la maison et bien s’alimenter », indique M. Bibeau.
À long terme?
Matthieu Brisset espère que ce partenariat avec Moisson Estrie se poursuivra à long terme.
« On peut produire encore plus de carottes et éventuellement étendre ce partenariat à d’autres cultures de légumes. Pour cette année, c’est un projet pilote et on va voir comment ça se déroule », conclut-il.
Des demi-journées de bénévolat auront lieu les 19 et 24 juillet, ainsi que les 2 et 7 août. Les gens intéressés peuvent s’inscrire à l’aide d’un lien partagé sur la page Facebook de Moisson Estrie.
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